Aboubakry N’diaye – Publié le 14.11.2025, 22h10
Une soixantaine d’agents municipaux étaient en grève jeudi 13 novembre à la mi-journée. Ils dénonçaient dans un tract leurs conditions de travail. Cette mobilisation est intervenue une semaine après un acte désespéré d’une salariée.
Ci-dessous le communiqué du maire Djamel Nedjar :
« Face aux prises de position publiques de certains agents et représentants syndicaux, je souhaite rétablir la vérité et dénoncer des manœuvres qui portent gravement atteinte au service public, aux agents et élus municipaux comme aux familles limayennes impactées par les mouvements de grève.
Un rappel des faits
Le 6 novembre, une agente a fait un malaise sur son lieu de travail. Aucun élément ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’une tentative de suicide délibérée, contrairement à ce qui est irresponsablement affirmé et relayé, sans respect aucun pour la vie privée de l’agent en question. De manière conservatoire la Ville a immédiatement mis en place les mesures d’accompagnement nécessaires vis-à-vis de cette agente et de ses collègues présents.
Des revendications contradictoires
Depuis plusieurs années, les référents périscolaires multiplient les grèves. Pourtant, la municipalité a répondu à leurs principales demandes : reconnaissance de leur statut y compris dans leur rémunération, renforcement de l’encadrement, dispositifs de remplacement pour éviter les fermetures. Aujourd’hui, ces personnels remettent en cause des mesures qu’ils ont eux-mêmes sollicitées.
Le respect du service public
Les mouvements de grève à répétition, parfois jusqu’à 15 jours par an, pénalisent lourdement les parents, notamment les plus précaires.
Aucune revendication actuelle ne traite de la qualité du service rendu aux enfants. A Limay nous assumons le choix d’un service public exercé par des agents publics, un modèle de gestion publique, fragile mais précieux. Ce choix ne doit pas être détourné en moyen de pression.
Des pressions inacceptables
Des intimidations et menaces envers des agents refusant de faire grève ont été signalées. J’ai demandé l’ouverture de procédures administratives et possiblement disciplinaires afin de prendre en compte ces faits et me réserve la possibilité de saisir la Justice. Aucun climat de peur ne sera toléré dans les services municipaux.
Manipulations et récupération
À l’approche des élections municipales, certains cherchent à utiliser cet épisode pour nuire à la Ville et à ses agents en diffusant des accusations mensongères sur une prétendue maltraitance organisée et une vague de suicides… Je réfute ces mensonges et refuse ces méthodes et défendrai avec force l’intégrité de nos services publics. Ceux qui manœuvrent ainsi ou en sont complices devront faire face à leurs responsabilités.
En conclusion, je ne céderai ni aux intimidations, ni aux manipulations. Ma priorité est de garantir un service public stable et professionnel dans le respect des Limayennes et Limayens comme de l’ensemble des agents qui en ont la charge. »
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