Aboubakry N’diaye – Publié le 29.12.2025, 19h10
La nouvelle loi entrée en vigueur le 29 décembre 2025 renforce sévèrement la répression des excès de vitesse les plus importants. Désormais, dépasser la vitesse autorisée de 50 km/h ou plus n’est plus une simple contravention : c’est un délit, même en l’absence de récidive. Cette évolution marque un tournant dans la lutte contre la violence routière.
Ce changement implique des sanctions nettement plus lourdes. Les conducteurs concernés risquent jusqu’à 3 mois d’emprisonnement, 3 750 € d’amende, un retrait de 6 points, ainsi qu’une suspension ou annulation du permis. La loi facilite également la confiscation du véhicule, mesure destinée à dissuader les comportements les plus dangereux.
Le gouvernement justifie ce durcissement par une hausse importante des très grands excès de vitesse. En 2024, plus de 63 000 dépassements de +50 km/h ont été enregistrés, un chiffre en forte augmentation. Ces infractions sont parmi les plus accidentogènes, car elles réduisent drastiquement le temps de réaction et augmentent les distances de freinage.
Cette réforme vise donc à renforcer la sécurité routière et à responsabiliser les conducteurs. Si certains estiment que la prévention doit accompagner la sanction, les autorités affirment que cette réponse judiciaire plus ferme est indispensable pour protéger l’ensemble des usagers.
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