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Délinquance juvénile à Mantes-la-Jolie : la France Insoumise interpelle le maire avec des propositions 

Délinquance juvénile à Mantes-la-Jolie : la France Insoumise interpelle le maire avec des propositions 

Aboubakry N’diaye – Publié le 18.02.2024, 20h40

Début février, la ville de Mantes-la-Jolie a annoncé la création d’un groupe destiné à traiter la délinquance dès le plus jeune âge. Pour créer ce groupe, la municipalité s’est basée sur un rapport de 126 pages piloté par un cabinet spécialisé : il évoque l’implication de plus en plus fréquente des enfants âgés de 8 à 12 « dans des comportements violents ou perturbateurs » indiquait Le Parisien dans ses colonnes le 7 février dernier. 

Ce dimanche, le Mantois Insoumis a interpellé le maire DVD Raphaël Cognet pour une ville solidaire, une approche humaine et constructive pour la jeunesse en décrochage. Ci-dessous le communiqué :

« Le Mantois Insoumis exprime sa profonde préoccupation face à la récente initiative du maire Raphaël Cognet, qui semble avoir choisi la voie de la répression plutôt que celle de l’accompagnement et de la compréhension envers nos jeunes en décrochages. En effet, la mise en place d’un dispositif visant à repérer les enfants susceptibles de « glisser » dans la délinquance dès leur plus jeune âge suscite une inquiétude légitime.

Le choix du maire de privilégier des approches répressives et de contrôle familial plutôt que des solutions éducatives et sociales sont inquiétantes. Alors, oui, nous croyons aussi fermement en la nécessité d’investir dans des programmes et actions, mais des programmes qui soutiennent nos jeunes et les familles en difficulté, en offrant des opportunités pour grandir dans un environnement sain et propice à leur épanouissement.

Pour commencer, en évitant coûte que coûte les fermetures de classes dans le primaire. Et si les classes sont moins chargées, c’est tant mieux pour les enfants et leurs suivis !

Les déclarations du maire Raphaël Cognet, telles que « Il ne faut pas croire que l’idée de plus tu casses, plus tu es aidé », sont non seulement déconcertantes, mais également réductrice des réels problèmes. Une approche basée sur la répression ne fait qu’alimenter un cercle vicieux de marginalisation.

De plus, ses propos sur la « trajectoire des frères » semblent refléter une méconnaissance des réalités sociales. La stigmatisation de certaines familles en raison des actions d’un membre ne fait que perpétuer les préjugés et ne contribue en rien à la construction d’une communauté solidaire et équitable.

Nous croyons en une approche plus humaine et constructive pour résoudre les problèmes de délinquance juvénile. Le fichage et la stigmatisation risquent de faire un mal indéniable à ses familles déjà en difficulté. Nous avons des propositions concrètes à faire à Monsieur le Maire Raphaël Cognet :

 Investir dans l’éducation et dans la prévention : nous proposons d’investir davantage dans l’éducation et dans la prévention. En renforçant les programmes éducatifs, en facilitant l’accès à des activités extra-scolaires et en promouvant des environnements sains, nous pouvons offrir des alternatives positives. Pour commencer, il faut empêcher les fermetures de classes.

– Créer des systèmes d’échanges inter école de la ville à travers des projets éducatifs et citoyens

 Soutenir les familles en difficulté : Mettons en place des programmes sociaux visant à accompagner les familles en difficulté. L’approche doit être préventive et inclure les familles.

 Créer des espaces de dialogue et de médiation : Encourageons la création de lieux de dialogue entre les jeunes, les familles et les autorités locales. La médiation peut jouer un rôle crucial en résolvant les conflits avant qu’ils ne dégénèrent en comportements délinquants. Favoriser la communication et la compréhension mutuelle est essentiel. Bien qu’il soit positif de tirer parti de l’expertise d’une association locale en prévention et médiation pour former les agents dédiés, les moyens qu’ils leur sont alloués sont insuffisants pour instaurer une véritable force de dialogue et de médiation.

– La création de conseils solidaire dans chaque quartier en leur allouant un véritable pouvoir de décision et d’action avec un budget allouer.

 Développer des initiatives de réhabilitation : promouvons des initiatives de réhabilitation pour les jeunes ayant déjà des démêlés avec la justice. Mettons en place des programmes de réinsertion sociale, offrant aux jeunes la possibilité de contribuer positivement à la société.

– Favoriser l’inclusion sociale : Respectons chaque jeune afin qu’il se sente valorisé et soutenu. En investissant dans des projets de solidarité, d’égalité des chances et de justice sociale. En sollicitant les entreprises locales pour proposer des perspectives de débouchés et des systèmes de tutorat. »

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